vendredi 28 juin 2013

Poisson-clown à trois bandes / Amphiprion occelaris


… Ou plus communément  « Némo » depuis le succès du film d’animation.
Ce petit poisson appartient à la famille des Pomacentridae, famille des Poissons demoiselles également.
Il vit dans la nature en symbiose avec une anémone. Heteractis magnifica, ou stichodactyla gigantea par exemple.
Les poissons clowns peuvent résister aux cellules urticantes de l’anémone, et s’offrent ainsi, un logement relativement sure face aux prédateurs.
Il n’est pas rare de pouvoir observer un comportement de territorialité pour protéger cette dernière.
 Les poissons clowns sont hermaphrodites. Ils ont la capacité de changer de sexe au cours de leur vie. Les femelles deviennent plus grosses que les mâles.
Les femelles peuvent atteindre une dizaine de centimètre
On le trouve de l’Est de l’Océan Indien, en passant par l’Indonésie, jusqu’aux Philippines.

Mon retour d’expérience :
J’ai hébergé un couple pendant trois ans, jusqu’à la mort de mon mâle qui a disparu du jour au lendemain  sans que je ne retrouve de cadavre.
La femelle que je maintenais, mesurait dans les 7-8 cm, et était territoriale malgré l’absence d’anémone. Elle n’hésitait pas à m’attaquer lorsque je plongeait la main dans le bac. Particulièrement lors de l’introduction du tuyau qui me sert à siphonner pendant les opérations d’entretien.
A défaut d’une anémone qui risquerait de brûler les autres habitants du bac, optez pour un corail de substitution tel qu’un Euphyllia ou un Sarcophyton par exemple.
Les miens se sont plus dans les deux, mais concernant les Euphyllias, il est préférable selon moi d’opter pour un spécimen bien développer afin d’éviter qu’une bouture trop petite ne stresse à cause de l’assaut permanent des clowns. Assaut qui peut être fatale au corail dans certain cas.
Certains ont testé l’introduction d’une anémone en bac récifale avec succès, d’autres ont connu les pires scénarios…  (Passage de l’anémone dans une pompe de brassage,  mort de l’anémone engendrant une pollution fatale pour les autres habitants, ou encore anémone qui se déplace sans cesse, tuant tout derrière elle…).
Rien n’est impossible, il s’agit de bien réfléchir aux compromis que l’on est prêt à faire, tout en pensant aux conséquences une fois l’anémone dans votre bac (croissance, prédation sur les autres habitants, pollution...)
Cela dit, un bac dédié à cette symbiose doit être vraiment sympa !

Un couple sera heureux dans un aquarium récifal ou spécifique anémone/clowns de 100 litres d’eau, attention aux paramètres de votre eau si vous avez moins.
Ce petit poisson mange de tout, granulés, paillettes, nourriture congelée…
Les sujets issus de l’élevage en captivité sont magnifiques et plus résistants, donc il est  inutile et peu recommandé de chercher à se fournir un spécimen sauvage, parfois plus cher et plus délicat à maintenir.



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